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Win-Timdouine : La grotte aux lacs (retour vers les sites géographiques)
Historique des
explorations
La cavité souterraine de Win-Timdouine a été explorée depuis 1928 par des gens du bled qui ont creusé un petit canal de captage des eaux (Tamda N’Boudar et Tamda N’ubakhar) Tamda veut dire en langue berbère (Lac ou grande vasque d’eaux) le 1er et le 2ème lac. Dès 1950 et sous l’égide de la société spéléologique du Maroc, ont permis de découvrir le 13/08/1950 une rivière souterraine avec plusieurs exsurgences et nombreuses galeries.
1954 : Un camp souterrain qui a permis de topographier plus de 4 Km de galeries. 1957 : Deux équipes SSM et SGR sous la direction d’AMBROGGI-R ont exploré les deux branches terminales buttant dans l’une à 5950 m et dans l’autre à 6105 m de l’entrée. 1951-1968 : La SSM progresse chaque année de quelques kilomètres 1979 : Le Club Alpin Français (CAF). 1982 : Spéléo-club de Lorraine (ENTPE) _ Lyon. 1984 : G-E-S Malaga qui ont procédé à la topographie exacte de la cavité. 1985 : Sociedad Excurniosta de Málaga et GES Málaga Exploration et Topographie ((DT 19.128)) 1987 : La faculté des sciences d’Agadir (JP Fabre et S. Aulagnier, Inventaire des chiroptères du Maroc, Bull. Spécial Spéléo 87) 1994 : Qurtobi, Bouchaou - Caractéristiques hydro chimique et bactériologique des eaux des sources de la région d’Imouzzer.
1997 : L'Organisation d’une
expédition internationale de spéléologie + de 10 jours d’exploration et
d’étude complète de ce Karst dont des Libanais Irlandais Français -
Canadien et Marocains. Spéléo club au Liban « SCL » / Société Québécoise
de spéléologie « SQS » /
Speleological
union of Ireland « SUI »
/ Club M Faculté des sciences d’Agadir 2001 : Bouchaou, Boutaleb, Qurtobi Apport de la géologie et de l’hydrochimie à la connaissance des phénomènes de circulation Karstiques dans le haut Atlas occidental d’Agadir.
Description de la cavité
En bref la rivière souterraine de WT est une exsurgence active du réseau karstique d’un débit de 1 à 10 litres en moyenne. Un grand bassin de captage des eaux construit par les autochtones aménagés ressemant en mai 1996 ce bassin alimente le village de «Tizgui N’chorfa». En traversant les cent premiers mètres, menant à un premier plan d’eau nécessitant une navigation, traversant les méandres peuplés de chauve-souris.
Plus loin à 130 mètres
environ, ont abouti au bas d’une chatière qu’il faut passer désormais un
par un. Deuxième plan de navigation de 15 mètres environ qui se termine
sous une c La galerie d’éboulis de 350m de long fait suite et l’an retrouve la rivière dans laquelle on progresse désormais à pied pour aboutir à une première zone de carrefour complexe, le balcon puis le studio situé à 2020 mètres de l’entrée (lieu de Bivouac). Vers l’amont, la rivière s’écoule dans une galerie ornée de concrétion jusqu’à un immense puits remontant la plaza de TOROS où une corde spéléo dresser du haut en bas. À la galerie des Goure accède une galerie boueuse coupée de plusieurs diaclases transversales dont l’une est équipée d’une corde pour faciliter le passage. Une progression rapide dans une galerie active (METRO) conduit directement à la base d’un puit remontant (la grande salle) située à 5095m de l’entrée peu après au fond la grotte se divise en deux affluents d’égales importances. La branche droite bute à 6300m de l’entrée à la base d’un puits remontant dit Sala d’escalada aucun passage n’est réalisable à ce jour. La branche gauche s’arrête à 7297m au point dit (la puerta d’Alcala) colmatée par de grands éboulis où sont gravés les dates et des noms des explorateurs.
Photos de haut en bas : 1. Le camp de base de l'expédition WT 2008 et le plateau de Tasroukht en arrière plan (Photo Delfour 2007), 2. La marche d'approche au WT (Photo Delfour 2007), 3. Le bassin à l'entrée de WT (Photo Delfour 2007).
Légende : ronds blancs - sources; ronds rouges - entrée de grotte; carré plein - village; carré vide - le camps de base. Carte d'après Google Earth et montage de topo par JM Bichain |
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